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Le Rayon Croissillon

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Tour de CORSE en... 8 jours


(16-25 Mai 2022)

 

Avant propos :

  • En raison du COVID, ce voyage n'avait pas pu se faire avant

  • Attention, ce compte-rendu ne va pas faire un détail journalier, mais lister quelques points, pour vous laisser découvrir le reste sur place                                                                --

                                                                                                          


Préparation du voyage :

  • quels vélos, location ou les nôtres? Nous avons pris nos vélos afin d'être plus autonomes en ajoutant un porte-bagages et nos saccoches. Les louer sur place était un peu cher au final. Il a fallu acheter une housse de vélo.

  • quand ? Mi-mai pour concilier plusieurs contraintes : avant la période des touristes, milieu de mois pour me permettre de prendre des congés hors clôture et reporting, avant fin mai pour Thierry pour finir ses congés, avoir des températures clémentes, profiter des fleurs non fanées.

  • voiture/ferry/avion ? L'avion, choisi pour aller plus vite

  • direction Bastia/Ajaccio ? De la famille à côté d'Ajaccio, ça nous a aidé à nous décider

  • sens ? En sens inverse des aiguilles d'une montre pour mieux voir les paysages

  • étapes ? Autour de 100 km pendant 8 jours

  • hôtels, parcours ? préparés par Thierry qui avait déjà fait le tour de Corse, maitrise d'Open runner

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Voyage du 16 au 25 Mai

Partis avec le RER, puis le bus, nous avons été à Orly pour prendre l'avion le 16 mai dans l'après midi, en direction d'Ajaccio. Ensuite nous avons rejoint Porticcio après avoir remonté les vélos qui avaient voyagé dans des housses.

Nous étions attendu à Porticcio par de la famille, ce qui a été super (apéro avec vue sur la mer...), d'autant que nous avons pu laisser nos housses de vélo sur place et partir avec juste 3 kg de bagages                                                                                                                          

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Attention, bien que nos vélos aient voyagé comme bagages « spéciaux », le chien qui a pris le même vol, est arrivé en meilleur état ; en effet, nos vélos, à l'arrivée, ont été déposé sur le tapis roulant ordinaire et ont mal géré les virages... avec un frein un peu tordu...

 

Bien qu'il existe le GT20 pour traverser la Corse en vélo, avec 13 étapes pour parcourir 550 km de Bastia à Bonifaccio, nous avons suivi un autre parcours, en partant de Porticcio et réalisé en 8 jours 776 km, avec 13 900 de dénivelé et 64 cols (certains « petits », d'autres plus « costauds » ; le plus dur n'était pas toujours la montéee mais parfois la descente).

 

 

Les paysages et le temps ont été exceptionnels. Heureusement qu'il y avait de nombreuses fontaines, et qu'en montant les cols il faisait moins chaud en approchant des sommets.

 

Les vues sont magnifiques, aussi bien en regardant :

 

  • la mer

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  • un village niché sur les collines, les aiguilles de Bavella

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  • l'église St Michel à Morato

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Nous avons rencontré assez peu de vélos, sauf après avoir rejoint Bastia, et le plus souvent des vélos électriques.

  • Parfois nous allions aussi vite que les motos... qui s'arrêtaient souvent, à cause de la chaleur.

  • Nous avons croisé en fin d'après-midi, en allant à Porto-Vecchio une course de Porsche, et ça fait un peu peur sur les petites routes, dans les virages... car ellles roulaient vite ignorant les vélos, sûrement pressées de battre un record...

 

 

La plupart des repas étaient pris dehors. Nous faisions les courses le plus souvent en fin de journée ce qui nous assurait le dîner, ainsi que petit déj et une partie du déjeuner du lendemain.

Chaque fois que c'était possible, nous le complétions le lendemain, quand nous trouvions une épicerie ouverte entre 13h et 16h. … pas toujours facile hors saison touristique.

 

 Le soir nous étions contents de nous reposer dans un hôtel, des fois avec piscine, parfois avec nos vélos dans la chambre, et de dîner en choisissant « la salle à manger »…

 

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Les surprises au détour d'un virage : nous avons croisé des vaches, chèvres, cochons, sangliers. Une chèvre était très intéressée par les barres de céréales de ma sacoche avant. C'est plus facile de les croiser en montée que dans les descentes.

 

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Avons-nous eu des incidents « mécaniques » ?

  • Oui, un quand Thierry n'arrivait plus à extraire sa chaussure de sa cale. Il avait perdu une vis. Pas facile alors de « décaler » la chaussure. 

    Pensez à vérifier régulièrement que vos cales sont bien vissées. Comme je n'utilise pas tout le temps mes cales, je lui ai passé une de mes vis.

  • Thierry avait pris 2 gants « gauches ». Heureusement nous avons pu acheter de nouveux gants à Porto-Vecchio.

    Je me suis dit qu'il fallait penser à acheter des gants de couleur différentes.

 

C'est un vrai plaisir de se poser le soir et dormir à l'hôtel, et encore plus d'y trouver une piscine, avec de l'eau... car le début de la saison n'est pas commencé partout, et parfois la piscine est vide. Je garderai un souvenir mémorable de la plage de Porto, avec ses énormes cailloux qui ne m'ont pas permis de marcher pieds nus tellement ils faisaient mal aux pieds. Aussi cette fois-là, je me suis baignée avec les sandales... mais c'étaient quand même pas évident de marcher sur des cailloux polis de 8 à 10 cm.

 

 

Si vous vous demandez si c'est bien la Corse, allez-y ! préparer votre voyage

 

 

 

ANNEXES:   

 

1) Le GT 20 : 

 

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2) Liste des hôtels :

Hôtel Le Claridge,1 rue Bonaparte, Propriano,+33 4 95 76 05 5, 81€

Hôtel l'Aiglon Bylitis, Commandant l'Herminier, Porto-Vecchio,+33 4 95 70 13 06, 68€

Hôtel Restaurant l'Empereur, 320 avenue ST Alexandre Sauli, Aléria,+33 4 95 57 02 13 68€

Hôtel Castellu Rossu, Route de l'Aéroport Poretta, Lucciana, 72 €

Adonis St-Florent, Lieu Dit Arrechimozzo, St-Florent,79 €

Hôtel Les Arbousiers, Route de Pietramaggiore, Calvi

Hôtel Idéal, place de la marine, Porto Ota, +33 4 95 26 14 94, 57 €

Hôtel De Porticcio, Résidence Les Chênes, Porticcio,+33 4 95 25 05 77 80 €, (p.déj compris)

 

LEL (Londres Edimbourg Londres -août 2022)

 

 

Le Rayon Croissillon (LRC) : C'est pas trop difficile d'aller faire ces brevets si loin ?

Si on parle un minimum anglais ce n'est pas difficile.

Le problème principal est de transporter son vélo avec la garantie qu'il arrive, et en bon état. On voit déjà comme c'est compliqué de voyager avec son vélo en France.



LRC : Quelles sont les grandes différences entre Londres-Edimbourg-Londres (LEL) et Paris-Brest-Paris (PBP) ?

C'est plus long (25% de plus quand même), il y a moins de participants (environ 1500 contre 6000 pour PBB), il y a bien moins de Français (seulement 25 ou 30 cette année), les contrôles sont plus petits mais mieux organisés.

LEL ne bénéficie de la popularité de PBP, donc il n'y a pas de spectateurs au bord des routes, ou de stand "spontané" pour boire un café ou manger une crêpe. Par contre, l'ambiance entre cyclos et le support dans les contrôles sont plus sympas.

Très peu de cyclos ont une assistance, l'organisation transporte deux petits sacs vers deux contrôles au choix : il n'y a donc pas la noria de voitures et camping-cars que l'on voit sur PBP.


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LRC : C'est plus dur que PBP ?  

Le dénivelé moyen par kilomètre est similaire mais moins bien réparti : il y a des étapes très plates et des étapes bien accidentées. Les routes britanniques ont tendance à monter les collines tout droit, ce qui fait qu'il y a beaucoup de petites bosses bien raides. Une autre difficulté est que les routes sont globalement plus abimées et plus granuleuses qu'en France et ça finit par fatiguer.



LRC : Pas trop difficile de rouler à gauche pendant 1500 km ?

Pas vraiment car il y a une logique. Par exemple, les ronds-points tournent dans l'autre sens, mais c'est naturel quand on roule à gauche.

Il faut surtout faire attention quand on est tout seul, par exemple en sortant d'un contrôle car rien ne rappelle alors qu'il faut se mettre à gauche. Également en cas de danger ou de croisement difficile, notre réflexe "français" est de serrer à droite, là-bas c'est le "mauvais" côté.

Sur les routes britanniques, il y a très peu de panneaux routiers, et en cas de danger, il est simplement écrit "SLOW" ("ralentissez") sur la route. Aussi, les stops sont très rares, il n'y a que des "laisser-le-passage", ce qui est bien agréable. J'ai traversé Cambridge, une ville de 150 000 habitants et je n'ai pas eu à m'arrêter plus de deux ou trois fois.



LRC : Comment as-tu trouvé les conducteurs anglais ?

Quand une voiture arrive derrière un cyclo ou un groupe de cyclos et qu'il y a un virage, une voiture en face ou un manque de visibilité, la voiture attend toujours avant de dépasser. C'est un gros progrès par rapport à ce que nous vivons en France. Mais le respect est général : les cyclos anglais respectent les feux, et s'arrêtent pour les piétons. Globalement il y a un respect de tous qui fait qu'on se sent plus en sécurité que sur nos routes.


                            LEL_MaltonLEL_Malton


LRC : Tes conseils pour réussir ce genre d'épreuves ?

Je ne crois pas aux conseils qui s'appliquent à tout le monde, je peux seulement dire ce je fais.

Un brevet de 1500 km ce n'est pas enchainer 15 sorties club de suite. Le cyclo et le vélo doivent être configurés différemment.
Physiquement, je dors un peu toutes les nuits, je ne change pas mes horaires de repas, et je me douche régulièrement.

Mentalement, je suis concentré sur une seule chose : finir dans le délai. Je fais un plan de route que j'estime raisonnable mais je suis prêt à en changer si ça ne marche pas.



LRC : Feras-tu le prochain LEL ?

Le prochain est recalé deux ans après PBP donc en 2025. A date je pense que je n'irai pas : je l'ai déjà fait deux fois et j'aime bien les routes nouvelles. Donc en 2025 s'il y a un nouveau brevet qui me tente, je choisirai plutôt la nouveauté.

 

Thierry STREIFF.

 

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