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Toutes à vélo à Toulouse en tandem 

 

Le samedi 4 sept, c’est le départ du vélodrome de St Quentin en Yvelines.


Préalablement, Alain avait  donné une grande révision mécanique au tandem. Ces tandems souffrent en effet beaucoup plus qu’un  vélo ordinaire, ils supportent une lourde charge et également une double force de pédalage. Grâce à  Alain, il tournait comme une horloge. Quand c’était le tour à notre équipe de partir, on s’est mis un peu  derrière le groupe

 

altaltJ’ai rappelé à Dominique que je suis droitier du pied. Bien qu’on se connaisse bien,  le fait est qu’elle roule avec plusieurs pilotes, donc il vaut mieux rappeler cette donnée élémentaire. 

Nous avons tous un pied d’appui, les surfeurs parlent de regular (droitier) ou goofy (gaucher). Au départ  et à l’arrêt,il faut qu’on déchausse du même côté, sinon on finit par terre, c’est garanti.

Un tandem  réagit aussi différemment. Les accélérations sont plus lentes, le freinage est plus lent et plus long.


On  prend les virages plus grands. Sur le plat et en descente on va nettement plus vite qu’un vélo. La  cohabitation dans un peloton de vélos est donc difficile.


Le départ, et surtout le départ en côte est plus  hasardeux Mais une fois que les violons sont accordés, ça marche et c’est une machine puissante.


Pendant tout le trajet, il faut communiquer : il y a la route, avec ses carrefours, ses stops, la circulation. Mais aussi la mécanique du tandem, on ne peut pas changer les plateaux, quand ils sont sous appui. Il  faut faire tourner légèrement sans appui pour réaliser cette manœuvre. Les pignons changent plus  facilement que les plateaux, mais on entend bien qu’ils n’aiment pas non plus le changement sous force. 

Et il y a les descriptifs du paysage, j’avoue que ce n’est pas mon fort, je ne vais pas être élu à l’académie française.


Vendredi 10, dans la dernière étape, plate le long du canal Toulouse Bordeaux, le tandem est parti  comme une fusée. Mais il a commencé à donner des signes de fatigue, le roulement du pédalier craquait, mail il a tenu "le coup" jusqu’à Toulouse.

altalt 

 

J’en profite pour remercier tous ceux qui ont contribué à organiser cet évènement, et Chantal en  particulier, qui a porté le flambeau pendant 2 ans (à cause du covid). Les parcours étaient très bien préparés et l’hébergement sans faille. 

 

 Je remercie aussi toutes les filles qui ont pris le relais quand on descendait du tandem et qui ont guidé  Dominique dans les autres activités. J’en profite également pour faire un appel à des volontaires pilotes,  nous avons besoin de candidats. La conduite du tandem vous permet de faire du sport en plein air, tout  en se rendant utile. 

 

 Nous déplorons deux chutes dans notre groupe des Yvelines.

Je souhaite un bon rétablissement à Laurence 

 

       

         Guy Vercauteren                          altalt



 

À VÉLO TOUT EST PLUS BEAU
Toutes à Toulouse ou la preuve par cinquante


Devenu par la force des choses simple accompagnateur en voiture, j’ai pu « vivre de l’intérieur » ce périple mémorable ce qui m’autorise à quelques réflexions personnelles.


Grâce à ses talents d’organisatrice, Chantal Jumel a été la cheville ouvrière de cette grande réussite. Elle a su s’entourer d’une équipe efficace qui, à cause du report d’un an de la manifestation lié au Covid, a été sur le pont pendant trois ans. Lancer une cinquantaine de cyclistes ayant des capacités physiques très hétérogènes (et leur monture !) sur un parcours itinérant de 7 étapes difficiles, dans d’excellentes conditions de confort tout en veillant à serrer le budget au maximum, cela ne s’improvise pas !


Que ce soient les inscriptions à gérer, les centaines de chèque à traiter, les hébergements à trouver puis à réserver, les itinéraires à planifier, les prix à négocier, les subventions à arracher, les entrainements à organiser, le parcours à reconnaître en camping-car, la logistique à mettre en place, rien n’a été négligé, Chantal et son équipe ont été sur tous les fronts.


C’est grâce à ce travail titanesque que la magie a pu opérer et que toutes les participantes ont profité à plein de cette semaine de vélo sous un soleil quasi permanent. Grâce aux différents entraînements programmés en 2020 et 2021, les groupes de niveau se sont constitués presque spontanément permettant à chacune de rouler à son rythme. Fonceuses ou flâneuses, il y en avait pour tous les goûts sans que l’organisation journalière ne soit perturbée.


Chaque groupe ayant trouvé son rythme, les étapes, même les plus difficiles, se sont enchaînées sans que personne ne perde un seul instant son courage, sa détermination ni sa bonne humeur, même dans les côtes les plus longues et le plus raides. Les deux tandems, le tandem « Pino » d’Anne-Marie Badoux qui porte une prothèse de jambe et qui est pilotée par son mari Alain et le tandem de Dominique Boucheron piloté par Guy Vercauteren, avalent les kilomètres et les montées avec la même vaillance que le reste de la troupe sans jamais faiblir.


Tout au long des 760 km aucun abandon n’est à déplorer. Une chute de Madly Podevin de l’ACV en milieu de semaine l’empêchera de rouler une journée et les deux ou trois petites défaillances de fin de journée dues à la forte chaleur n’ont pas entamé la volonté des victimes de ce coup de chaleur de repartir dès le lendemain matin. C’est ainsi qu’après une dernière étape (enfin !) courte et tranquille toute la joyeuse bande, au complet, est arrivée à bon port place du Capitole à Toulouse pour « La Photo ».


Alors que tout s’était bien passé jusqu’alors, c’est malheureusement dans le dernier kilomètre, en rentrant à l’hôtel après avoir quitté la place du Capitole, que Laurence Léopold a chuté et s’est cassé le bras ce qui a malheureusement un peu gâché la soirée finale qui elle aussi avait été soigneusement planifiée par Chantal. Belle occasion de se congratuler pour ce grand exploit et de remercier les organisateurs ainsi que l’équipe logistique qui a accompli un travail remarquable tout au long de la semaine en assurant avec ses deux camionnettes le transport des bagages et les repas de midi ainsi que les ravitos intermédiaires.


Un grand succès donc auquel le CCC a participé en force que ce soit par le nombre des participantes ou par celui des accompagnateurs/accompagnatrice parmi lesquels se trouvait le « reporter-photographe officiel » de la manifestation, Alain Thibault, qui a dûment enregistré tous les moments importants de ce périple. Espérons que ses images et ses vidéos susciteront des vocations auprès de nombreuses futures cyclistes car la preuve a été faite que le cyclotourisme est une activité qui peut être pratiquée par tout le monde, dans les mêmes conditions, même quand ces conditions revêtent un parfum d’aventure.

 

Y. Schneider

 

 
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